


When Paul McCartney wrote his hit ‘The long and winding road’ in 1969, he obviously had other thoughts than European social policy in mind. Given the heterogeneity of EU member states and their very diverse institutional and organizational features, does a European Social Model still exist today, even at a normative level of common aspiration? Is the policy of socio-economic convergence between the localities, regions and states of Europe still part of a grand EU contract to which the citizens of Europe can have faith? Or does the crisis underline and aggravate EU heterogeneity, leading to internal competition on economic performance, thus relegating further any concerns the Union aspires to in terms of social protection and cohesion? In other words, is ECB President Mario Draghi write when claiming that the “European Social Model is already gone”? (Draghi cited in Blackstone et al, 2012). It is also leading to a new soul-searching mission as to what the ESM really is, not least in light of the conscious political choice to adopt austerity politics as a mechanism of economic “catharsis”, and to impose the costs of “adjustment” mostly on those least in a position to defend themselves from freely floating market forces. The banking, sovereign debt, financial and economic crisis, however, has contributed not only to a drop in economic output and higher unemployment across much of the European Union (EU). After all and although the ESM could be interpreted in different ways, it surely stood for the uniqueness of the west European version of capitalism, normative or real, and the positive connotations associated with it. Though its precise conceptualization often remained elusive, its use was welcomed across much of the mainstream party political spectrum in Europe.

The concept of the European Social Model (ESM) has been used by academics and practitioners alike for quite some time. Étape (majeure, certes) vers la création d’une véritable dimension sociale pour l’Union Une proclamation solennelle du SEDS par les chefs d’État et de gouvernement n’apportera toutefois des résultats concrets que si elle est soutenue par des modalités de mise en oeuvre efficaces.Įn d’autres termes, le SEDS représente une réelle opportunité, mais ce n’est qu‘une Nous concluons que, malgré les pièges éventuels et les lacunes évidentes, la proposition de socle possède le potentiel pour représenter un « nouveau départ » pour l’Europe sociale après le Brexit : a minima, il ouvre la voie à un nouvel « agenda social » des institutions européennes qui se faisait attendre depuis longtemps, et met la question des droits sociaux – y compris dans le contexte de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale – au centre de l’attention. Nous proposons en outre quelques réflexions sur la mesure dans laquelle la consultation publique a eu une incidence sur les orientations de fond de la Recommandation. La section 3 discute des contenus de la Recommandation sur le socle publiée par laĬommission au début de l’année 2017 (Commission européenne 2017a) et la compareĪvec la première ébauche de mars 2016.
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Cette section indique tant les forces que les faiblesses de ce qui a probablement constitué l’initiative la plus significative de l’année 2016 dans le domaine social. Les grandes organisations des partenaires sociaux européens, les organisations non gouvernementales européennes (y compris les ONG anti-pauvreté) et la communautéĪcadémique. La section 2 dépeint les positions et préoccupations – à laįois sur les questions de fond et de gouvernance – des principaux acteurs européensĬoncernant cette proposition initiale du socle : les institutions et organismes de l’UE, Traits de la « première ébauche de socle européen des droits sociaux » publiée par laĬommission en mars 2016. La section 1 décrit brièvement les principaux
